France, 1907 : Voici un mot qui devrait entrer dans la langue, car il remplace à lui seul quantité de périphrases pour dire se tenir bien à cheval. Il est d’Édouard Cavailhou qui, dans un dîner chez M. Paul Chirey, le sportsman bien connu, à improvisé une chanson de circonstance intitulée : Qui s’y frotte s’hippique, dont voici le premier couplet et le refrain :
Si vous voulez, de par la vie,
Gagner bonne position,
Livrez-vous à la folle orgie
De l’ardente équitation.
Au début, la jambe se gerce
Et l’on souffre dans ses dessous,
Mais une volupté vous berce,
Vous chatouille, Vrai Dieu ! c’est doux.
L’on trouve une caresse
Au galop.
L’on n’a de celte ivresse
Jamais trop.
Qui s’y frotte s’hippique,
Eyohé !
Irait-on en bourrique ?
C’est forcé !